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Les Sites Qui Parlent De Jésus

12 juillet 2012 4 12 /07 /juillet /2012 23:19

Depuis quelques mois je commençais à prendre des cours de conduite. Etant au chômage, j’avais peu d’argent et ne prenais souvent que des leçons par tranche de demi-heure. Puis un jour je trouvais du travail temporaire. C’était un travail très physique, mais je pouvais payer mes heures de conduite.

Je voulais avoir ce permis de conduire pour trouver une place de livreur. Un jour, en passant devant une librairie, je me disais que ça me plairait de travailler dans une librairie. Je voulais aussi être livreur. Pourquoi pas être livreur pour une librairie ? C’était peut être trop demandé à la chance mais en for intérieur je souhaitais vraiment que ce vœu soit exaucé.

Je venais d’avoir mon permis de conduire. Mon contrat de travail expirait. Me revoilà de nouveau au chômage. Un jour, à l’ANPE je voyais cette annonce : « Cherche livreur pour cartons lourds »

Je n’avais pas envie de porter des cartons lourds. Je délaissais donc cette annonce. Une semaine plus tard l’annonce était encore là.

J’avais besoin d’argent pour payer mon loyer, alors malgré moi, j’acceptais cette offre pour livrer des cartons lourds.

Mais quand je me rendais à l’adresse indiquée, c’était une grande surprise pour moi : C’était une librairie ! C’était le même patron de la librairie dont j’ai citée plus haut. Il me disait que je venais juste d’avoir mon permis, mais qu’il m’embauchait quand même. J’étais livreur et je travaillais dans une librairie. Quelle chance !

Était-ce toujours grâce à ce perpétuel hasard que j’avais trouvé cette place ? Ou était-ce un cadeau que Dieu voulait m’offrir ? Et pourquoi Dieu m’aurait-il offert ce travail ? Il avait d’autres affaires à régler que de s’occuper de moi. Vu mon passé et la vie que je menais j’étais loin d’imaginer que l’Etre Suprême avait un œil sur moi.


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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 23:42

Cette année-là, j’allais souvent m’isoler dans les montagnes de l’Ardèche. Un jour, en circulant sur une route que je ne connaissais pas et qui était sinueuse, j’avais échappé de peu à un accident. J’arrivais à un virage que je croyais être en forme d’épingle à cheveu, et je l’abordais normalement. Malheureusement, c’était un double virage, un virage en forme de S. A la sortie de la première courbe, je voyais ma voiture foncer droit vers la paroi de la montagne.

De l’intérieur du véhicule, je voyais le devant de ma voiture qui allait s’écraser contre cette paroi. Soudain mes mains lâchaient le volant, je regardais le volant qui braquait tout seul. Au lieu de s’écraser contre la paroi, ma voiture continuait de rouler vers l’extérieur du virage. Mes mains reprenaient alors le contrôle du volant et je continuais à conduire normalement, en me disant que j’avais eu de la chance.

Un miracle venait de se produire et je n’en étais pas conscient.

Ce n’était pas moi qui avais lâché le volant. Je veux dire que ce n’était pas de ma volonté que mes mains l’avaient lâché. Quelqu’un m’avait fait lâcher ce volant, l’avait braqué et avait détourné ma voiture de sa direction. Je me souviens parfaitement de la scène : Je regardais le déroulement du phénomène en spectateur sans rien comprendre. Je me disais simplement que j’avais eu de la chance. C’était la seule explication probable pour moi à cette époque. Dans le cours normal de cet événement, ma voiture devait s’écraser contre la paroi de la montagne. Mais l’accident avait pu être évité. Je me disais que j’avais eu de la chance sans me poser de questions.

Par ailleurs, comment aurais-je pu m’expliquer que mes mains avaient lâché le volant alors que ce n’était pas mon cerveau qui avait commandé cette action ?

Comment aurais-je pu m’expliquer que la voiture allait s’écraser contre la paroi de la montagne, et qu’au dernier instant, elle avait été déviée de sa direction normale ? Ce qui s’était passé ce jour-là relevait d’un miracle.

(extrait de mon autobiographie)


Copyright © la reproduction même partielle ou l'utlisation de ces textes à des fins commerciales est strictement interdite sans l'accord écrit préalable de l'auteur.

Je serais heureux de lire vos commentaires ou vos avis.

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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 00:32

Un samedi après midi, après avoir erré dans les rues de la Capitale, je décidais d’aller visiter le centre Pompidou.

Il y avait toujours des divertissements qui animaient la place. On voyait les saltimbanques avec leurs tours d’adresse ou faisant des acrobaties. Les cartomanciens qui prédisaient l’avenir. Les comédiens qui interprétaient des pièces de théâtre. On pouvait voir tout ce monde du spectacle, les magiciens, les musiciens ! J’aimais bien cette ambiance de fête qui contrastait avec l’architecture imposante du monument.

J’ignorais qu’il y avait une bibliothèque dans le centre Pompidou. Après avoir effectué un petit tour dans les allées de tous ces rayons, je prenais un livre au hasard – était-ce vraiment au hasard ? – je le feuilletais. Le chapitre que je commençais à lire relatait la vie de Moïse.

Moïse était en train de garder un troupeau, puis il apercevait un feu qui brûlait sur la montagne. Il se rendait vers ce feu pour voir de plus près ce phénomène. Grande était sa surprise quand il voyait que les flammes ne consumaient pas le buisson qui brûlait. Plus grande encore était la mienne, quand je venais de lire ce passage, car au même instant me revenait en mémoire ce rêve que j’avais fait il y a trois ans : « Je me promenais dans un bois... puis je m’abritais sous un arbre qui brûlait...» (Voir rêves précurseurs).

« J’avais vu la même chose ! » Me disais-je. Vivement intrigué, je poursuivais ma lecture : En s’approchant du buisson, Moïse entendait une voix qui lui parlait. Je n’avais toujours pas fait de relation avec cette voix qui me parlait souvent. Au cours de cet entretien, Moïse demandait à Dieu son nom. Et Dieu lui répondait ainsi : « Mon Nom est Y H V H »

Ce que je venais de lire provoquait en moi une si grande émotion, que le monde n’existait plus à ce moment là.

Car au même instant me revenait en mémoire ce deuxième rêve que j’avais fait trois ans plus tôt. Les quatre lettres écrites très grandes et en majuscules que j’avais vues dans mon deuxième rêve, en 1975, c’étaient ces quatre lettres : Y H V H.

Que la bible traduit par JE SUIS CELUI QUI SUIS ou JE SUIS CELUI QUI EST, c’est-à-dire, selon la bible, celui qui est Éternel.

J’avais donc vu les mêmes phénomènes que Moïse. J’avais rêvé d’un arbre qui brûlait, mais dont les flammes ne consumaient pas le feuillage, et la pluie ne pouvait pas éteindre ce feu. J’avais rêvé de quatre lettres qui sont le Nom de Dieu.

Dieu avait voulu attirer l’attention de Moïse par ce buisson qui brûlait. Il s’était manifesté par ce phénomène et il lui avait révélé son Nom.

Je continuais de lire. Environ une heure plus tard, je refermais le livre et commençais à me poser des questions. La lecture de ce texte avait rempli mon esprit d’une joie intense et m’avait aussi quelque peu troublé.

À part le fait que j’aie vu la même chose que Moïse, bien que ce soit en rêve, en quoi étais-je concerné ?

Moïse était un prophète de Dieu. Mais moi, qui étais-je pour me comparer à lui ? En suivant la logique du récit que je venais de lire, je déduisais que le feu du buisson symbolisait la présence de Dieu. Par conséquent le feu dans mon rêve signifiait que j’étais, moi aussi, en présence de Dieu et que j’étais sous sa protection. Toujours dans mon rêve, la pluie ne pouvait pas éteindre ce feu, cela pouvait avoir deux explications :

1) La puissance de Dieu dépasse toute logique !

2) Rien ne me soustraira de la protection de Dieu !


Dieu m’avait aussi révélé son nom !

Cela faisait si longtemps que mon âme n’avait pas connu cet état de joie et d’émotion.

« Y avait-il quelque chose de prédestiné mais dont j’ignorais encore le contenu ? » J’étais vraiment ému et troublé à la fois par ces analogies. Quel rapport pouvait-il exister entre Moïse et moi ? Moi, je n’avais connu que la misère et surtout la solitude depuis l’âge de huit ans.

Moïse était connu de Dieu et avait vu la manifestation de Dieu.

Quelle était la raison pour laquelle Dieu m’avait permis de voir son nom en rêve ? N’ayant pas eu de réponses à mes questions, je reléguais au fond de ma mémoire et mes deux rêves et ce que j’avais lu dans cette bibliothèque.

Je n’avais pas le moindre soupçon à ce moment-là, mais le destin commençait, peu à peu, à enserrer ma vie dans son étau. Il me poussait fatalement vers le sort qui m’attendait. Dieu avait commencé à m’interpeller, du moins avait-il essayé ! Mais moi, j’étais bien loin de m’imaginer que l’Esprit Suprême, le Dieu Tout Puissant voulait communiquer avec moi ! Environ trois ans plus tard, les phénomènes se produisaient à la chaîne dans ma vie.

 

 

 

 

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 00:20

Certaines de ces manifestations étranges me donnaient froid dans le dos. Par exemple, une nuit, je voyais une grande masse noire, très noire, qui allait me recouvrir. C’était l’esprit du Mal, l’esprit du Diable. Il voulait m’emporter dans l’au-delà. Au moment où cette masse ténébreuse allait m’envelopper je criais : « Dieu ! » et la masse noire disparaissait. Je me retrouvais éveillé sur mon lit, j’avais des sueurs froides sur le corps. J’étais essoufflé, mon corps était froid. Jusque là, je ne m’étais pas encore posé de questions.

Une dizaine de jours plus tard un phénomène analogue me tirait de mon sommeil de nouveau. Cela s’était passé un samedi vers deux ou trois heures du matin.

Cette nuit là, je m’étais couché tard. Je me souvenais avoir remonté le réveil et l’avoir mis sur la moquette, près du canapé déplié, avant de m’endormir. Un bruit bizarre me réveillait, quelque chose tournoyait dans ma chambre. J’ignorais quelle était cette chose, on aurait dit une boule lumineuse ou une boule de feu. Elle tournait très vite autour de moi en émettant un bruit aigu. J’ignorais également si la lumière de ma chambre était allumée ou si c’était par la luminosité de cette boule, mais ma chambre paraissait éclairée comme au grand jour. J’avais vu le réveil que j’avais remonté avant de me coucher. Tandis que la boule continuait de tourner autour de moi en émettant ce bruit aigu, une main m’étranglait et une voix me menaçait : « Tu ne peux rien contre moi ! »

C’était Satan qui me parlait, il voulait me tuer. Pourtant je n’avais pas eu peur. Désormais Satan ne se montrait plus sous des formes symboliques ! C’était le début d’un combat qui allait durer plusieurs années.

Tandis que la main continuait de m’étrangler, la voix répétait trois fois cette phrase : « Tu ne peux rien contre moi ! » A chaque intimidation, je lui répondais : « Au nom de Jésus ! »

Je ne pouvais rien faire d’autre pour me défendre, cette main diabolique me tenait fermement. J’étais comme un poulet qu’on tenait par le cou pour l’égorger. Imaginez que vous vous réveillez en sursaut et que vous voyez une main qui vous étrangle, vous comprendrez mieux ce que j’avais pu ressenti cette nuit-là.
Puis tout disparaissait subitement quand j’avais prononcé pour la troisième fois « Au nom de Jésus ! »

Je me retrouvais assis sur le canapé. Pour la première fois, je n’étais pas essoufflé. Je n’avais pas de sueurs froides, mon corps n’était pas froid. J’étais serein, calme. Je me disais que je venais de remporter ma première victoire. Une victoire sur qui ou sur quoi ?

Peut-être une victoire sur ces phénomènes, puisque à partir de ce jour, je n’avais plus connu cette sorte de phénomènes. Dieu venait de m’enseigner comment combattre contre Satan.

J’avais triomphé trop tôt, comme tous ceux qui sont inexpérimenté dans ce combat contre le Mal. Quelque temps plus tard, le prince des ténèbres avait intensifié ses attaques.

A partir de la manifestation de cette main qui m’étranglait, je commençais à m’interroger. Je me souvenais que j’avais déjà connu ce genre d’événements insolites. Il y a une dizaine d’année, au début des années 1970, j’avais déjà vécu un phénomène analogue. (Voir mon « Premier phénomène étrange »)

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 00:09

115.4   Leurs idoles sont de l'argent et de l'or, Elles sont l'ouvrage de la main des hommes.

115.5
Elles ont une bouche et ne parlent point, Elles ont des yeux et ne voient point,
115.6
Elles ont des oreilles et n'entendent point, Elles ont un nez et ne sentent point,
115.7
Elles ont des mains et ne touchent point, Des pieds et ne marchent point, Elles ne produisent aucun son dans leur gosier.
115.8
Ils leur ressemblent, ceux qui les fabriquent, Tous ceux qui se confient en elles.

 

10.20
Je dis que ce qu'on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons.
10.21
Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons.
10.22
Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur? Sommes-nous plus forts que lui?
10.23
Tout est permis, mais tout n'est pas utile; tout est permis, mais tout n'édifie pas.

 

 

44.12
Le forgeron fait une hache, Il travaille avec le charbon, Et il la façonne à coups de marteau; Il la forge d'un bras vigoureux; Mais a-t-il faim, le voilà sans force; Ne boit-il pas d'eau, le voilà épuisé.
44.13
Le charpentier étend le cordeau, Fait un tracé au crayon, Façonne le bois avec un couteau, Et marque ses dimensions avec le compas; Et il produit une figure d'homme, Une belle forme humaine, Pour qu'elle habite dans une maison.
44.14
Il se coupe des cèdres, Il prend des rouvres et des chênes, Et fait un choix parmi les arbres de la forêt; Il plante des pins, Et la pluie les fait croître.
44.15
Ces arbres servent à l'homme pour brûler, Il en prend et il se chauffe. Il y met aussi le feu pour cuire du pain; Et il en fait également un dieu, qu'il adore, Il en fait une idole, devant laquelle il se prosterne.
44.16
Il brûle au feu la moitié de son bois, Avec cette moitié il cuit de la viande, Il apprête un rôti, et se rassasie; Il se chauffe aussi, et dit: Ha! Ha! Je me chauffe, je vois la flamme!
44.17
Et avec le reste il fait un dieu, son idole, Il se prosterne devant elle, il l'adore, il l'invoque, Et s'écrie: Sauve-moi! Car tu es mon dieu!
44.18
Ils n'ont ni intelligence, ni entendement, Car on leur a fermé les yeux pour qu'ils ne voient point, Et le coeur pour qu'ils ne comprennent point.
44.19
Il ne rentre pas en lui-même, Et il n'a ni l'intelligence, ni le bon sens de dire: J'en ai brûlé une moitié au feu, J'ai cuit du pain sur les charbons, J'ai rôti de la viande et je l'ai mangée; Et avec le reste je ferais une abomination! Je me prosternerais devant un morceau de bois!
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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 16:35

Jésus a dit en parlant de lui-même : "Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi" (Jean 14:6).


Ce texte parle de Jésus :
Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons
contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père.

 

 

1 Jean chapitre 5  verset 20
Ce texte présente Jésus.
Et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C'est lui qui est le Dieu Véritable
et la vie éternelle.

 

Colossiens chapitre 2  verset 9
Car en lui (Jésus) habite corporellement toute la plénitude de la divinité.

 

 

Evangile de Jean chapitre 14 & 17 versets 6/11 & 3
Jésus s'identifie à Dieu, il confirme que Dieu est en lui et que lui aussi est en Dieu.
Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Celui qui m'a vu a vu le Père.
Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé,
Jésus-Christ
.

 

 

1 Jean chapitre 3  verset 8
Ce texte confirme une des raisons de la venue de Jésus
Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les oeuvres du diable.

Psaumes chapitre 51  verset 19
La compassion de Dieu envers les malheureux.
Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c'est un esprit brisé : O Dieu ! tu ne dédaignes pas
un coeur brisé et contrit.

Ephésiens chapitre 1 verset 5
Ce texte explique que Dieu adopte comme ses enfants, par Jésus, ceux qui acceptent son plan de salut.
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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 00:20

   Il pleuvait beaucoup ce dimanche, et moi je roulais de plus en plus vite. On aurait dit que le ciel pleurait pour moi ce jour-là, parce qu’il savait qu’il m’avait fait du mal. On aurait dit que le ciel pleurait sur moi... parce qu’il savait ce que je voulais faire. Je revoyais le doux visage de Ally pendant que je roulais, puis je décidais de mettre fin à ma vie.
« Si je meurs tant pis, et si je m’en sors, je commencerai une nouvelle vie. » Me disais-je.

   Je m’engageais sur une route de campagne puis j’accélérais. Je fonçais vers la fin de ma vie. Il pleuvait des cordes. Le paysage défilait à toute vitesse. Je revoyais en pensée certains moments de ma vie. Je me disais que j’allais bientôt mourir. J’appuyais à fond sur la pédale d’accélération. Trois cents mètres plus loin, un virage s’ouvrait devant moi comme la mort qui ouvrirait sa gueule pour m’avaler. Il pleuvait trop fort et je roulais trop vite, je n’avais donc pas pu aborder correctement dans le virage. La voiture avait fait un aquaplaning, je ne pouvais plus la contrôler. Les pneus ayant perdu leur adhérence sur cette chaussée mouillée, la voiture dérapait. Après avoir effectué un tête-à-queue, elle montait sur le talus, haut d’un mètre cinquante environ, puis elle heurtait violemment un poteau électrique. Le choc la projetait sur la chaussée, c’était la fin. Tout s’était passé en quelques secondes.

   Tout de suite après que ma voiture était projetée sur la chaussée, je me retrouvais dans un lieu d’une obscurité si épaisse qu’il était impossible de distinguer la moindre chose autour de moi. C’était la nuit noire. Je ne voyais que le haut de mon corps et mes bras. Il y régnait un silence absolu, un silence de mort. Par l’esprit je savais que je n’étais plus sur la terre.

« Je suis mort ! » Me disais-je, quand j’étais conscient du lieu où j’étais. A peine avais-je eu cette pensée, que j’avais l’impression que je traversais un espace-temps. Comme si j’avais traversé plusieurs galaxies à la vitesse de la lumière ! A l’image suivante, j’étais de nouveau dans ma voiture, toujours assis sur mon siège mais totalement renversé. C’est à dire la tête vers la chaussée. Je voulais sortir de la voiture mais la ceinture de sécurité m’empêchait de bouger, elle m’étranglait presque. Je la débouclais, puis je rampais sur le ventre pour sortir de là.  La voiture était tellement aplatie que je ne pouvais même pas me mettre à quatre pattes.  Arrivé à la portière, je sentais quelque chose qui coulait sur mon front, puis je voyais tomber une goutte rouge, une deuxième goutte rouge. « Je saigne ! » Me disais-je.


Quand j’étais hors de la voiture j’étais très essoufflé ! Je me relevais et je regardais ma voiture. Les quatre roues continuaient de tourner dans le vide. Après avoir culbuté le poteau électrique, la voiture était retombée sur le toit en s’écrasant sur la chaussée.

Quelques minutes plus tard la police et les pompiers arrivaient. Ils avaient été alerté par un automobiliste qui passait par là. J’en déduisais que j’étais resté inconscient, sûrement mort, dans ma voiture pendant une demi-heure au minimum. L’un des pompiers, croyant que j’étais coincé dans ma voiture, se baissait pour regarder à l’intérieur.

- Où est-il ? Demandait le pompier.

- Je suis là ! répondais-je en me faufilant entre les badauds. Je montais dans le véhicule des pompiers et l’on me transportait à l’hôpital.  

La police avait conclu que la pluie avait rendu la chaussée glissante et que ma voiture avait dérapé.

Vu l’état de la voiture après l’accident, c’était un miracle si je m’en étais sorti sain et sauf, j’avais juste une égratignure à la tête. Et pourtant j’avais fait un voyage qui ne devait pas avoir de retour, car habituellement on ne revient pas de cette destination. 

Je suis sûr que j’étais mort dans cet accident ce jour-là, mais par miracle j’étais revenu à la vie.

 

 

 


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